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declaration, que je me trouve obligé de renoncer à
l’honneur, dont le Clergé de Diocése de Carlstad m’a
ouvert la voie, en me nommant un des Candidats au
Siége Episcopal, je sens profondement et la distinction,
que m’a conferée le choix de mes compatriotes et la
grace de V. M. de ne m’en pas trouver indigne.
J’ai trop de vénération pour les fonctions
sacerdotales pour ne pas m’y vouer entriérement, si des soins si
importants m’etoient confiés.
Depuis longtemps j’appartiens à l’université
d’Upsal. Je ne dirai pas que j’y suis nécessaire; mais ce que
je sais, c’est qu’elle m’est devenue necessaire. Je ne
saurois me séparer ni de cette jeunesse, au milieu de
laquelle mes plus belles années se sont ecoulées, ni des
ressources litteraires, sans lesquelles l’historien ne peut
travailler; et j’ambitionne, je ne le nie pas, la glorie de
devenir l’historien de mon pays.
Si c’est une presomption de ma part de me croire
ici à ma place, qu’on me laisse cette croyance comme
consolation! Car c’est par elle, que j’ai agi, c’est pour
elle que je renonce aux avantages personels. Je
redoute un changement de carrière comme un malheur, et
celle, que j’ai à remplir, ne sera pas, ce me semble,
sans utilitè.
Je me confie à mon Roi et a ma Patrie. J’espére
qu’ils ne laisseront pas ma famille souffrir de ce
qu’aujourd’hui je reste fidèle à la vocation, à laquelle je me
voué depuis ma jeunesse.
Cest avec le plus profond et le plus entier
devouement que je suis
Sire!
de votre Majesté
le plus humble et le plus
fidèle serviteur et sujet
Upsal ce 2 Avril 1834. E. G. Geijer.”
Härpå svarade i nåder Carl XIV Johan:
”Monsieur le Professeur Geijer. Votre lettre du
2 Avril m’annonce la resolution que Vous avez prise de
ne pas accepter la marque de confiance que le Clergé
du diocése de Carlstad venait de Vous donner.
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