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Ångmaskinsprojekt år 1725
que les pistons des pompes ne descendroient jamais pour reprendre leur
coup, et que la Machine cesseroit. Mais comme l’immission de la vapeur
fait un contrepoid å la pesanteur de l’air qui pese sur le piston, le poid
du coté de la fosse (c’est å dire les chaines etc.) n’ayant rien qui resiste
å leur descente, descend par la propre gravitation. Pour vous donner une
petite idée (telle que je puis sur le pappier) de la Machine j’aurai
I’honneur de vous faire un detail des pieces principaux. Elles consistent
dans une chaudiere couverte, une piece nommée regulateur, un cylindre
et piston, un robinet pour condensation des vapeurs et un balancier avec
quelques valves et tuyaux pour fournir les eaux necessaires, et aussi pour
emporter celles qui entrent dans le cylindre, soit par le piston, soit par
l’injection qui se fait pour condenser. Quand tout est reglé vous ouvrez ce
piece qu’on appelle le regulateur, qui est une plaque de cuivre soudée sur
le haut de la chaudiere dans laquelle est coupé un trou. Cette plaque a
un Col en forme de tuyau fixé au bout du cylindre; ainsi la vapeur peut
passer librement de la chaudiere au Cylindre, quand une valve soutenue
par un ressort est ouverte, mais quand cette valve est fermée elle empeche
cette communication. Vous ouvrez, dis-je, avec la main cette valve, et vous
entendez que la vapeur en entrant dans le Cylindre chasse Pair grossiez
par une valve derriere ce Cylindre, qui est couverte de quatre pouces
d’eau, et sur laquelle l’eau tombe continuellement; tant qu’il y a de lair
grossiez å chasser cette valve ronfle, mais quand eller ne ronfle plus, vous
fermez le regulateur et par un fer vous ouvrez le robinet, qui condense
les vapeurs, et aäri exteriori prebet copiam premendi, aussitöt que I’atmos-
phere presse sur le piston, le balancier descend, et une longue piece de
bois, que j’appelle la detente, descendant avec, presse embas le fer du
robinet, qui ferme les eaux dehors qui servent å condenser, et ouvre les
vapeurs encore, qui ötant le poid de P’atmosphére le balancier remonte,
et en ce mouvement ferme le regulateur, et ouvre le robinet de condensation;
ainsi le mouvement est perpetuel. J’ai dit qu’il y avoit aussi quelques valves
et tuyeaux. Je vous dirai, Monsieur, qu’il y en a une; soudée sur la chaudiere,
dans laquelle chaudiere il y a un trou de communication coupé; par cette
valve nous connoissons en mettant des pesants dessus, la force de notre
vapeur; et aussi quand (ce qui arrive quelques fois) la vapeur devient Å
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