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Les Papillons diurnes possèdent toutes ces trois espèces
dif-ferentes de caracteres sexuels secondaires.
Les differences de couleur sont sans nul doute généralement.
connues de quiconque a collectionné des Papillons diurnes. On
les rencontre exclusivement au cöté superieur des ailes, à
1’excep-tion des quelques cas oü les sexes sont totalement differents
dans leur couleur fondamentale, comme p. ex. chez Colias
rham-ni et Zere?ie Palaeno. Les males ont d’ordinaire des dessins
beaucoup pius vifs, les espèces de Zephynis, Epi7tephele Jur tina,
etc, faisant néanmoins exception à cet égard. Le but et Torigine
de la difféience de couleur ne peuvent, comme le veut Darwin,
s’expliquer par une sélection de la part de la femelie, aussi
longtemps que 1’existence de cette sélection n’aura pas été prouvee,
et il est à peine probable qu’elle le soit jamais. Il faut
peut-etre chercher cette explication dans la difféience du genre de
vie et dans celle de 1’organisation generale. Ainsi, pour ne
ci-ter qu’un exemple, les taches noires du mäle de Thecla et de
Pampkila comma dépendent de tout autre chose et ne
consti-tuent une difference de couleur qu’à titre secondaire.
Les differences de forme portent chez nos Papillons
diur-nes sur les circonstances et les organes suivants: i°, les pattes
anterieures; 2°, la forme des ailes; 30, la position des nervures
de ces dernieres; 40, les palpes.
Les pattes anterieures ofFrent aussi chez les Papillons
tétra-podes des differences évidentes entre les sexes, et la famille des
Lycœnides doit être rapportee en toute connaissance de cause
aux Papillons hétérppodes et non aux hexapodes, car le tarse du
mále ny est pas articule et n^st muni à sa pointe que d’une épine
recourbee, tandis que celui de la femelie est divisé et armé de
deux crochets comme les autres paires. La difference dans la
forme des ailes est très saillante chez le genre Oeneis. Les
nervures des ailes occupent, chez Argynnis Paphia et Thecla
pruni, v. album et nibi, une position differente suivant les sexes,
cela probablement par suite de la presence des taches du måle
dont il sera parle pius bas. L’article terminal des palpes varie
suivant le sexe chez plusieurs Satyrides principalement dans le
genre Cœnonympha.
En fait de nouvelles formations, il y a lieu de signaler spe-
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