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4 3-4 l’évolution de la russie
Le 12/25 février 1906, parut un décret convoquant
la Douma pour le 27 avril/10 mai. Mais les élections
à la Douma d’Empire eurent lieu dans les conditions
les plus difficiles. Plus des deux tiers de l’Empire se
trouvaient, le 1er mars 1906, sous le régime de l’une
des variétés de l’état de siège.
Huit gouvernements étaient intégralement en « état
de protection renforcée » et 18 s’y trouvaient en
partie. Cinq gouvernements entiers étaient en « état de
protection extraordinaire » et 10 partiellement.
Dix-sept étaient en totalité sous le régime de 1’ « état de
siège » et 22 en partie seulement.
Mais, outre cet état d’exception, les autorités mirent
encore de nouveaux obstacles à la campagne
électorale des partis d’opposition.
En plus d’un endroit, on arrêta ou l’on expulsa
les candidats qui se présentaient. Les réunions
électorales des constitutionnels-démocrates furent
interdites.
Ils se demandaient même encore, le 11 mars, dans
quelle mesure il leur serait possible de prendre part
aux élections, mais ils résolurent cependant de ne
pas abandonner leurs positions. Le Conseil des
ministres leva ensuite, le 16 mars, la défense édictée par
le préfet de la ville de tenir des réunions à
Pétersbourg.
Dans leurs réunions, où l’on venait en foule, les
orateurs cadets développaient en général le programme
de leur parti, mais on y donnait en même temps la
parole aux socialistes et aux membres des autres
fractions de l’extrême gauche qui n’organisaient pas de
réunions électorales et engageaient au contraire le
public à boycotter les élections à la Douma. De cette
manière, les cadets trouvaient l’occasion, à ce qu’on
affirmait du moins, de témoigner de leurs sympathies
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