Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VI. Stolypine et sa loi d’exception
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4 3-4 l’évolution de la russie
Varsovie vit se dérouler des scènes comparables à
celles de 1863. Le général Vonliarliarski, faisant
fonctions de gouverneur général, procéda avec la
dernière rigueur. On lit jusqu’à 2 000 arrestations en
un seul jour. Vonliarliarski fut finalement assassiné
le 27 août.
Suivant des rapports officiels, il y avait eu depuis
le 10 mai, jour de l’inauguration de la Douma,
jusqu’au 15 septembre, 769 personnes tuées ou
grièvement blessées, dont 166 moururent sur le coup; un
nombre égal décédèrent dans les hôpitaux des suites
de leurs blessures, et les autres demeurèrent
estropiées. Sur ce nombre, il y avait 107 agents de police
ou soldats et 102 appartenaient aux classes cultivées.
Dans le chiffre précité, ne figurent pas les personnes,
au nombre de 98, qui furent assassinées par
vengeance, à la suite des collisions et dont la moitié
étaient des agents provocateurs et des espions.
L’Union du peuple russe déployait une activité
infatigable; ses accointances avec les autorités ressortent
notamment de ce fait que ses chefs pouvaient envoyer
impunément des ordres aux gouverneurs dans le
ressort desquels la police ne s’était pas montrée
suffisamment prévenante envers les suppôts de l’Union.
Stolypine déclara également, devant des membres de
l’Union, « que si les partis monarchistes arrivaient à
persuader la grande masse de la population et à
former la majorité à la Douma, il n’y aurait plus
d’obstacle à une révision des Lois fondamentales dans un
sens conforme à la notion de l’Etat telle qu’elle a été
consacrée par les siècles ».
La haine qu’il nourrissait contre Witte et la crainte
de le voir revenir au pouvoir, poussèrent le président
de l’Union, dans une assemblée tenue à Kiev, à envoyer
le télégramme suivant à l’empereur Guillaume, à l’oc-
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