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lärer röjt någon tvekan, om Schwerin innehade den rang, hans beskickning fordrade[1].
Emellan svenska och ryska hofven skedde nu starka explikationer. Man trodde i allmänhet, att ofvannämnda steg mot baron Schwerin varit en verkan af det missnöje, hvarmed sistnämnda hof ansett mecklenburgska förlofningen; och detta missnöje härledde man af kejsarinnans hopp, grundadt på propositioner från svenska sidan, att hennes sondotter Alexandra skulle blifva konungens gemål, i hvilken förmodan denna prinsessa äfven sades hafva konungens porträtt i sina rum, och från spädare åren [vara] undervist i svenska språket. En baron Budberg var emellertid såsom rysk chargé d’affaires till Stockholm ankommen. Denne fick en depesch från grefve Ostermann angående hans förklaring till ambassadören Stedingk, hvilken blef mycket utspridd och lydde som följer:
"Que l’Impératrice avait donné ordre à M. le comte d’Ostermann de prévenir l’ambassadeur de Suède que la mission de M. de Schwerin ne saurait être agréable a S. M. l’Impératrice et par conséquent qu’elle ne serait point admise. Que les motifs de ce refus étaient fondés autant dans les procédés peu amicales de Msgr le Régent, que dans les principes de son système politique à l’égard de la Russie, les uns et les autres étant diamétralement opposés aux liens de parenté, d’amitié et de bon voisinage, qui seuls avaient été établis dans l’origine de ces sortes de missions, et d’ailleurs hors d’usage entre deux cours, qui n’étaient point unies entre elles par des liens de cette éspèce, ou qui l’étant, ne prenaient aucun soin de les cultiver et d’en remplir les devoirs. Que c’était dans cette dernière position, que la cour de Suède s’était mise vis-à-vis de celle de Russie, depuis que Msgr. le Duc de Sudermannie, qui tient les rênes du gouvernement, non content d’avoir manqué personnellement à S. M. Imperiale en cherchant de la surprendre par des ouvertures et des propositions illusoires et insidieuses, s’était livré, au grand scandale de toute l’Europe, à des liaisons publiques avec les régicides français, qui ont sollennellement insulté à la mémoire du feu roi de Suède en érigeant un monument à son exécrable assassin. Que l’Impératrice n’ignorait ni les motifs ni l’objet
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