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de l’ouverture nasale. La ligne ainsi donnée est rompue à
deux endroits, savoir: sur chacun des deux bords de
l’ouverture nasale; elle peut, à cause de cela, être tirée de
différentes manières entre les deux points extrêmes, et la
marque qui indique sa position, peut êtreTplacée tantôt plus bas,
tantôt plus haut. En un mot: cette méthode de déterminer
la ligne sous-orbitaire manque d’exactitude et devient,
comme on le trouve aisément, d’autant moins précise que les
bords de l’ouverture nasale sout plus saillants, c’est à dire
au même degré que cette ligne s’écarte de la ligne droite
qui réunit les deux points opposés. Cette circonstance est
assez significative, puisque chez bien des crânes la valeur
de l’angle de Danbenton varie à des mesurages répétés, ce
qui provient essentiellement de la direction différente qu’on
peut donner au cordon tendu, et c’est cette circonstance
même qui m’a fait réfléchir plus mûrement sur la méthode
en question.
11 ne faut pourtant pas perdre de vue que la ligne
craniométrique dont il est question, ou la ligue sous-orbitaire,
est fixée géométriquement, puisque pour servir le but désiré
elle doit essentiellement se trouver sur le plan qui passe par
l’opisthion et les points les plus inférieurs des ouvertures
orbitaires. Ceci accepté, sa position et, par là même, la
grandeur de l’angle de Daubenton peuvent être déterminés d’une
manière précise, mais seulement chez les crânes qui
permettent de viser l’opisthion par l’ouverture nasale, puisque dans
ces cas-ci il est possible de donner au cordon tendu la
position qui le met sur le plan indiqué.
Dans des crânes, au contraire, dans lesquels le bord
antérieur du trou occipital se trouve sous la ligne passée de
l’opisthion jusqu’au milieu de la ligne sous-orbitaire, en un
mot dans tous les crânes chez lesquels l’angle de Daubenton
a une valeur positive, le basion offre un obstacle à ce
procédé et la méthode devient toujours difficile et parfois même
impraticable dans les crânes dont la cloison et les cornets
sont conservés.
Toutes ces difficultés peuvent être évitées par une pe-
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