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eller åfven en förevändning till oro, för hvém det
vara må” *) . *..
1) Rrefvet i sin helhet lyder: ”Monsieur mon Frère. J’ai
reçu avec une veritable sensibilité les expressions d’amitié, que
V. M. m’a renouvelle dans sa lettre du 7 de ce mois. Elles
m* interessent, et d’autant plus, qu’elles s’accordent entièrement
avec la sincérité de mes sentiments pour V. M. Je
m’occu-perai toujours à lui en donner les preuves les plus
eonvain-cantes. J’ai appris arec bien de plaisir l’heureux retour de V*
M. dans ses états. J’espére autant que je le désire qu’elle n’y
aura trouvé que des motifs de satisfaction. C’est un jtiste
tribut, que ses sujets doivent h la tendre sollicitude dont elle
est sans cesse animée pour leur bonheur. Rien de mieux
assu-rément que la manière dont V. BI. a annoncé k son Senate la
transation qui a eu lien ici relativement au Commerce de nos
deux Nations, et dont les ratifications viennent d’etre échangées.
11 est heureux qu’elle ait écarté l’idée des conventions plus
«tendres, dont le secret ne peut être trop soigneusement renfermé
dans le petit nombre des personnes, que nous n’avons pu nous
dispenser d’y admettre. J’ai lu avec interet le detail dans
lequel V. M. a bien voulu entrer touchant le progrès des
reparations de toutes especes qu’elle avoit ordonné, et je la
félicite de Pétat solide et brillant ou elle a déjà mis ses forces
de terre et de mer. Il ne pent manquer de lui assurer la
considérations de ses voisins et la tranquilité de ses peuples.
Con-noissant la prudence et la sagesse de V. M., je suis bien
assuré que, contente de pourvoir è la sûreté de ses Etats, elle
évitera toute demonstration qui pourroit etre un sujet ou meme
un pretext d’inquietude pour qui que ce soit. Je suis bien
touché de ce que V. H. me dit touchant l’état de la Reine, et
j’accepte de bon coenr les voeux qu’elle m’exprime à cette
occasion. Convainecu de tout son intérêt pour moi, je la prie
de ne pas douter de celui que je prends h sa prospérité et 11
celle de sa maison, et de prendre confiance dans la sincère
et fidèle amitié, avec la quelle je suis
Monsieur mon Frère
De Votre Majesté (le) bon Frère
Louis.
Versailles le 27 Septembre
1784.
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