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LETTRES
au Sénateur Comte DE RUDENSKÖLD.
1:
Paris le : Mars 1771.
Si quelque chose pouvait adoucir ma douleur,
Monsieur le Comte, dans un aussi triste moment,
ce serait l’attachement et l’amour que tous les
bons citoyens me témoignent. Je sens tout le
fardeau qui va m’accabler, mais je sens en même
temps combien je serai puissamment secondé,
et je ne veux pas perdre un moment pour vous
assurer, que c’est sur vos conseils et ceux de vos
respectables confrères que je fonderai ma
conduite et la prospérite de mon règne. Vos talens
et vos lumières guideront mes pas dans la
nouvelle carrière qui m’a été si malheureusement
ouverte. Je ne puis mieux vous témoigner les
sentimens d’estime et d’amitié avec lesquels je
suis etc.
BREF
till Riks Rådet Grefve RUDENSKÖLD.
I.
Paris d. 11 Mars 1771.
Om någonting kunde lindra min sorg, Herr Grefve,
i ett så bedröfligt ögonblick, vore det den tillgif-
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