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bon Beylon, et que Taube est à l’extrémité à Brest
de la maladie de Bretagne. Je vous avoue que la
pensée de me voir privé tout d’un coup de mes
deux meilleurs amis, en qui je pouvais prendre
la plus juste confiance, m’a excessivement
acсаblé. Le Baron de Taube au moins est réchappé.
Il est à Paris et se rétablit; pour le digne Beylon,
je l’ai perdu. Il est mort avec tout le courage et
toute la tranquillitě de la vertu. Les Comtes de
Lieven et de Fersen (le Maréchal) ont été les
dépositaires de ses dernières volontés, et ont signé
son testament comme témoins. L’existence
unique qu’il s’était faite par la confiance générale
qu’il a su inspirer à tout le monde, jointe à ses
qualités aimables et conciliantes, prouve bien
son mérite. C’est d’un clou qu’il a fait rentrer à
force de le presser, et qui par-là s’est changé en
charbon, qu’il est mort après avoir beaucoup
souffert. On l’a ouvert, et malgré sa goutte et le
mauvais régime qu’il tenait, on a trouvé qu’il
aurait pu vivre encore long-temps. Il a été
déposé à l’église de Riddarholmen, et sera enterré
à Drottningholm auprès de mes précepteurs
Klingenstjerna et Dalin. Pour l’affaire de la
poudre j’ai ordonné au Collége de la guerre de ne
point faire de contrat sans votre consentement,
et cela personnellement pour vous. Le chapitre
de l’Ordre a été tenu hier. Il ne s’y est rien passé
que la démission du Grand-Aumônier Wrangel,
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