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på all min vänskap för Er, fastän alltsedan
Stockholm jag ej sett något af er hand.
10.
Spa le 11 Août 1780.
Après vous avoir parlé politique, il est bien
juste, mon cher Comte, que je vous dise un mot
d’amitié. Je suis charmé que votre santé se
rétablisse, et que les eaux de Medevi vous aient fait
du bien. Ce n’est que cette vilaine goutte dont
je suis inquiet; la tranquillité d’Ek vous
rétablira, je l’espère. Je suis bien aise que cette terre
vous soit utile et agréable les étés, mais pour
les hivers je souhaite qu’elle n’existe pas pour
vous de bien long-temps. Ma santé se rétablit de
jour en jour; les eaux, et sur-tout la
tranquillité dont je n’avais pas joui depuis la mort de
mon Père, la raffermissent, et rappellent la gaieté
de mon humeur. Il n’y a que ma poitrine qui
n’est pas comme elle devrait être. Je tousse
encore un peu, et j’avoue que je crains l’hiver et
les premiers froids du climat, lorsque j’en quitte
un plus doux. Cependant le desir de voir mon
fils et mes amis, et de faire mon devoir me
ramène chez moi. J’ai écrit au Général Trolle que
si cela ne détournait pas trop la marche de mes
frégates, je souhaitais qu’il m’en envoyât au
Texel une qui devrait retourner en Suède pour me
transporter à Gothembourg. Cela m’épargnerait
les fatigues des chemins d’Allemagne. Si cela se
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