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y a déjà un an, que je m’étais occupé de vous,
et je tâcherai encore de voir ce que je pourrais
faire; mais je dois vous dire avec franchise, que
je m’occuperais avec beaucoup plus de plaisir
des moyens de vous établir dans votre patrie,
que de ceux qui vous fixeraient dans
l’éloigne-ment où vous êtes dans ce moment. Vous ne
devez pas être fâché de ce sentiment de ma part.
D’ailleurs si vous réfléchissez au solide et à la
perspective de l’avenir, vous trouverez qu’avec un
moindre numéraire vous pouvez vivre en Suède
avec plus d’aisance, qu’avec les appointemens
dont vous jouissez maintenant en France, et qui
vous assujetissent à des dépenses qui les excèdent.
Je sais bien que les agrémens de Paris, les
bontés de la Reine de France, les plaisirs de la plus
aimable société, sont un attrait bien vif et,bien
séduisant; mais aussi, d’un autre côté, depuis
que vous n’êtes plus employé en Amérique, la
perspective pour vous en France devient bien
bornée par votre qualité d’étranger et par votre
religion. Et puis au fait, un homme de condition
est toujours mieu£ chez lui que dans l’étranger.
Réfléchissez à tout cela, et mandez à Mr. deSparre
vos vues, relativement à votre patrie, et si je puis
vous aider, je m’y prêterai avec plaisir, d’autant
plus, qu’ayant fait la guerre, et ayant été blessé,
vous reviendrez avec des mérites qui me
donneront toutes les facilités possibles de vous favoriser.
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