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lâta Er ett enda ögonblick vara i okunnighet om en
nyhet, som är Eder enskilt så kär. Gud v2re lof
•tt han lefver! Jag önskar att äfvenså återse honom.
i O.
Gothembourg le 12 Octobre ijSS-
Je vous renvoie les dépêches que vous m’avez
envoyées. Nous avons une trêve jusqu’a jeudi. Une
immensité d’af&ires m’empêche de vous écrire
au long. Ma confiance en vous est toujours la
même, et vous me feriez tort d’en douter. Le
Ministre de Hollande m’a entretenu de ce qu’il
veut faire en Hollande, et je l’approuve très-fort.
Je suis aussi de l’avis d’envoyer Munck en
Finlande, mais je veux voir auparavant si cette trêve
finira par des négociations ou des hostilités. Je
crois Gothembourg à l’ahri des insultes1, et avant
peudi nous y seront 7000 hommes. J’ai ici le
Comte Jean Sparre. Ce brave et vieux militaire
iie rend pas aisément les places où il commande.
Les Danois sont très-embarrassés. Ils n’ont ni à
manger ni de l’argent. Nous leur avons pris des
hateaux chargés de vivres, d’habits et de
munitions. Je vous écrirai, dans peu, plus au long.
Je vous souhaite mille bjens.
10.
Göteborg d. 12 Okt. iy$g.
Jag återsänder Er depecherirâ Ni skickat mig. Vi
hafva stillestånd tills om Torsdag. En omätlig hop
affärer hindrar mig att skrifva långt till Er. Mitt för-
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