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excepté le Baron de Friesendorff qu’on n’a pas
voulu laisser aller. Voilà le récit d’Uggla qu’ii
prétend tenir du Général Hierta lui-même. Le’
procédé est si étrange et si contraire à toutes les ,
règles que je ne sais qu’en dire, car de faire feu
sur un trompette ou un tambour qui appelle,
est regardé comme un crime en guerre. Les
nôtres ont passé Göta-elf. Adieu. Portez-vous bien.
P. S. Il m’est arrivé à deux lieues d’ici, une
scène qui m’a touché jusqu’aux larmes. Un gros
de paysans s’est approché de ma voiture, et ils
m’ont demandé comment je me portais, ensuite
ils ont dit: «Nous savons bien que vous avez de
grandes adversités. Dieu prenne pitié de nous
s’il vous arrive quelque chose; mais Dieu vous
aidera bien pour une bonne fin.» Ces expressions
si simples d’un attachement pür, m’ont percé.le
cœur, en songeant que, dans peu, ils seraient
sans défense si l’ennemi s’avançait. On dit que ’
l’armée de Norvège ne doit avoir que de trèsr
petits canons que nous nommons nickhakar.
23.
Jdariestaâ d, 2 Oki* tygg.
En Officer som heter Uggla, utur tjenst och 60 är
gammal, kommer nu från Vemiersborg, och har gjort
mig följande berättelse, som, är sä otrolig, i’anseenda
till de bruk som äro antagna mellan hyfsade
folkslag, att jag har svårt att tro den, och ger Er den
endast sådan jag fått honom* Då General Hierta
hade fått mitt bref, hvari jag hefallte honom att låta
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