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tous citer, tirées de mes lettres à Mr. de Calvez.
Vous pouvez ajoüter que vous souhaiteriez que
tous ceux qui entourent les deux Souverains»
fussent dans des dispositions aussi pacifiques
que vous et Mr. d’igelstrom; mais que vous
craignez que l’ambition de ceux qui commandent
ne dérange, par des vues particulières, les bons
sentimens que vous croyez que les deux
Souverains ont personnellement l’un pour l’autre;
qu’il faudrait, en écartant ces obstacles
individuels, tâcher d’empêcher que l’intérêt d’autrea
puissances ne troublât l’acheminement d’une
œuvre si salutaire; qu’au reste il était sur-tout
essentiel de savoir quels avantages on pourrait
présenter qui pussent contrebalancer ceux que
des alliances contraires à cet objet offriraient,
et desquels toute séparation d’intérêt aurait de
grands inconvéniens. Vous ajouterez au reste,
qu’éloigné depuis deux mois, et n’ayant eu
d’autre correspondance que celle qui regardait les
opérations militaires, vous parlez de tout ceci
comme l’aveugle des couleurs, et que vous ne le
faites que par rémiuiscence d’anciennes
réflexions: ensuite il faut des complimens et de la
gaieté pour ôter à votre lettre tout aïr
ministériel. Tâchez aussi, et sans affectation, de glisser
quelque chose sur l’ancienne amitié qui existait
entre l’impératrice et moi, et ajoutez combien
vous m’avez vu affligé quand les mauvais procé-
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