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liberté, ahüsabt dn prétexte de là Religion bp*
primée pour perdre Son ennemi juré. Voilà un
sujet vraiment moral et tragiquë, qui présente
une leçôü utile aux Priüces destihés pour le
trône; enfin l’histoire fidèle de la grandeur et
de la chbte de Torkël Knutson. Il faudrait
représenter birger jeune, faible, voulant le bieil
et abandonnant par faiblesse un Ministre qu’il
approuve, qu’il aime et qu’il respecte, qui lui
a tenu lieu de père, et qu^il sacrifie par crainte
d’être dépouillé lui-même, et il faudrait laisser
entrevoir Vers la fin de la pièce qüe ce sacrifice
est le premier degré du trône d’où on le
précipite. Il faudra peindre Erik avec toutes les
grandes et belles qualités que l’histoire lui attribue,
mais se sentant fait pour le trône et offensé de
voir un frère moins digne qué lui l’occuper,
avide du pouvoir et irrité contre Torkel
Knut-son qui s’oppose à ses vues, respectant
néanmoins la vertu du vieillard, se respectant
lui-même, mais sans cesse combattu par la vertu oü
par l’ambition, cédant à la fougue de son
caractère, enfin, tel que le grand Condé qui fut
malgré lui l’ennemi de la France qu’il avait si
souvent rendue victorieuse. On pourrait faire un
tableau de la superstition et des intrigues des
prêtres, en introduisant un personnage
ecclésiastique tel qu’un évêque ou un moine chef
d’ordre qui, vendu aux intérêts de Matts, avec l’es-
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