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O. NILSSON.
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antaga, att det varit konung Fredrik Y sjelf, ty dennes
ursprungliga motvilja framhålles af Moltke, en auktoritet, som man i
detta hänseende torde hafva svårt att jäfva. Men, i och med
detsamma som begynnelsepunkten, den verkliga eller den
förmodade, förlägges till år 1750 och till danskt område, skulle
vi för vår del icke vara obenägna för att såsom planens
dåvarande upphofsman anse den danske utrikesministern Schulin.
Det var nemligen just genom honom, som det ofvannämnda
initiativet togs, enligt hvad både hans tillförordnade efterträdare
Berckentin och svenska sändebudet Fleming berätta sig hafva
hört af Le Maire. Berckentins uppgift förekommer i ett af
honom författadt och till konung Fredrik V stäldt ganska vidlyftigt
betänkande i giftermålssaken, af hvilket man äfvenledes ser, att
konungen sjelf bekräftat Le Maires utsago. Betänkandet inledes
med följande ord: "Feu Monsieur le Comte de Schulin, ayant
par ordre de Votre Majesté et apparemment dans ma maladie,
puisque je n’en ai rien su, insinué à Monsieur Le Maire l’idée
d’un mariage à conclure entre la Princesse Sophie Madelaine et
le Prince Gustave de Suède, ce Ministre me dit peu de temps
après le décès de Monsieur le C:te de Schulin, qu’il avait reçu
une réponse de sa cour sur cette idée qu’elle approuvait beaucoup
et pour la réussite de laquelle elle avait envoyé des ordres à
1763 je n’y ai rien fait. Alors la Reine de Suède par un effet de ses passions,
connues à Y. Majesté, voulut le (= le mariage) rompre, et ses coupables
efforts blessèrent vivement le coeur d’un Prince qui se sentait à la fois père et
roi. Il ne se présentait point d’autre couronne pour M:me la Princesse . . .
On dit aujourd’hui que ce mariage déplaît à la nation ... Je suis éloigné de
croire la nation mécontente de cet événement. Je pense même être sûr du
contraire, et qu’aurait-elle dit, cette nation si justement passionnée pour ses
Rois et leur sang, si jalouse de leur gloire, si l’on avait faiblement cédé à
l’animosité de la Reine de Suède. Si dans un cas pareil, mais moins odieux,
l’Espagne a été prête de prendre les armes lors du renvoi de l’Infante,
qu’aurait dit l’Europe, si le Roi de Dannemarc avait avalé tranquillement
l’affront que lui préparait et lui destinait sa plus cruelle ennemie? Pour moi,
Sire! j’ai pensé bien différemment, et s’il m’était permis de m’attribuer
quelque part à un événement de cette nature, je le regarderais comme une des
félicités de ma vie et comme une des premières bénédictions qu’il a plu à Dieu
accorder à mon travail et ä mon zèle. Les idées que j’ai de la politique, ne
me détournent point de ce sentiment. Il importe à Y. Majesté d’avoir une
amie ou au moins point d’ennemie sur le trône d’une nation voisine. Il Lui
importe d’avoir des liaisons avec un prince que ces droits sur le Holstein et
ses prétentions sur le Schlesvic Lui rendent si considérable, et quoique j’aie
gémi sur ce mariage lorsque je l’appris* Y. Majesté étant encore exposé à tous
les périls du début de la vie, je n’y ai plus vu de sujet raisonnable
d’appréhension depuis qu’Elle est arrivée à l’âge brillant ou Elle se trouve, et qu’Elle
a dans le Prince son Frère un appui de son trône".....
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