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352

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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352

O. NILSSON.

10

skenlig, säger Wind. Trots sin svaghet visade sig konungen
offentligen, "comblant tout le monde de ses bontés", och åsåg
under en timmas tid dansen, i hvilken Adolf Fredrik och
Lovisa Ulrika, fastän de qvarstannade till kl. 4 på morgonen,
likväl icke deltogo.

Samma dag, som denna fest firades, lära prinsens och
prinsessans komplimentskrifvelser till danska konungaparet hafva
afgått. Wind berättar, att Tessin försäkrat honom, det
expedieringen af de båda furstliga brefven skulle gått raskare, om man
ej varit villrådig beträffande sättet för deras stiliserande enligt
etikettens fordringar, helst man, oaktadt allt letande i arkiverna,
ej lyckats påträffa någon skrifvelse, som kunde tjena till
mönster 1).

*) Wind till Berckentin, d. 22 Jan. (2 Febr.). Adolf Fredriks bref till
danska konungen, dateradt d. 13 Jan 1751 g. st., var af följande innehåll :
/’Sire,

Je n’ai rien de plus pressant que de faire connaître à Y. Majesté la
satisfaction particulière que je ressens du mariage arrêté entre mon Fils aîné
le Prince Gustave et la Princesse Sophie Magdelaine, Fille aînée de Y.
Majesté.

S. M. le Roi de Suède ne pouvait donner des soins à un objet qui en
fût plus digne, ni auquel je me conformasse avec plus de plaisir.

Je passe sous silence tout ce qu’un pareil événement a d’intéressant pour
un Père qui aime son Fils et qui voit le sort heureux qui Lui est préparé
des les premières années de sa vie. Je passe, dis-je, de mouvements aussi vifs
et aussi naturels sous silence, pour n’envisager ici qué l’intérêt du Trône et
le bien réciproque des deux nations, dont la postérité la plus reculée
ressentira, j’espère, les effêts. Il convenait en tout temps aux deux Cours de
s’unir du lien le plus étroit, et c’est un double avantage d’en serrer le noeud
dans un-moment où il semble qu’on veuille troubler la tranquillité du Nord
en répandant des bruits aussi frivoles qu’injurieux à un Etat indépendant.
Tout ce qui unira d’intérêts et d’amitié les deux Cours, sera toujours pour
moi un sujet de satisfaction, et je me ferai un de mes premiers objets le soin
de faire sentir à mon Fils tous les avantages de son destin et le doux devoir
de porter ses attentions à plaire à une Princesse qui fait déjà l’admiration de
ceux qui L’approchent et qui fera un jour son bonheur et les delices (le l’Etat
qui Lui est destiné. Je m’appliquerai de même à Lui rendre héréditaire la
haute considération avec laquelle j’ai l’honneur d’être,

Sire,
de Y. Majesté
le très-devoué Cousin
Adolph Friderich."

Lovisa Ulrikas bref till danska drottningen, dateradt d. 18 Jan. 1751
g. st., lydde på följande sätt:

"Madame ma Cousine,

Le soin qu’a eu S. M. le Roi de Suède d’arrêter un mariage entre mon
Fils aîné et la Princesse Fille aînée de V. Majesté, me donne plus d’un sujet
de satisfaction. Il me procure en particulier l’avantage d’une nouvelle liaison
avec V. Majesté d’autant plus intéressante qu’elle est cimenteé en même temps
par les tendres sentiments de mère. Il ne reste plus de part et d’autre que

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