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O. NILSSON.
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För öfrigt synas visserligen både rådet och alla de särskilda
partierna hafva varit ense derom, att man icke borde stöta sig med
Danmark. Det var väl hufvudsakligen endast inom konungahuset
som en motsatt åsigt gjorde sig gällande.
Efter år 1751 förflöto ungefär tolf år, innan det mellan prins
Gustaf och prinsessan Sofia Magdalena tillämnade giftermålet
ånyo blef föremål för någon egentlig öfverläggning mellan Sveriges
ocli Danmarks ledande statsmän. K,ed an dessförinnan — mot
slutet af år 1760 — hade likväl danska hofvet börjat blifva
betänkt på att söka skaffa sig tillförlitlig kännedom om hurudan
svenska hofvets och regeringens stämning var beträffande nämnde
ärende, enär detsamma tycktes hafva å svenska sidan blifvit en
lång tid bortåt helt och hållet lemnadt åt glömskan. Danmarks
dåvarande sändebud i Stockholm, kammarherre Joakim Otto von
pas été suivies et observées dans toute leur étendue, ce n’était point que M.
le Baron de Höpken pensât différemment des états, mais qu’une secrète jalousie
et peutêtre un peu de mécontentement contre le committé secret de l’année
1756, qui ne l’avait trop consulté sur les arrangements à prendre pour le
système en général et particulièrement sur celui avec le Danemarc, l’avait si
fort saisi qu’il semblait se prêter depuis lors avec peine à tout ce qui
regardait nos affaires, quo i qu’en effet il était aussi sincèrement persuadé qu’aucun
des antres sénateurs que l’amitié du Roi pouvait seule maintenir la liberté en
Suède et qu’elle devait être recherchée avec toute l’attention possible. M. de
Scheffer ajouta: qu’ayant suivi son Collègue dans le maniement de son
département, il n’y avait rien découvert qui pût le faire soupçonner de vouloir
travailler contre nous dans d’autres cours; que, quand il en aurait l’envie, la
crainte d’aller contre les instructions des états l’en empêcherait; qu’il était
passionné, mais qu’il était craintif; qu’il avait de l’humeur, mais qu’il savait
jusqu’où il devait l’écouter, et que si enfin il n’avançait pas le système, il
n’avait ni la volonté ni le pouvoir de le renverser au risque de s’en rendre
responsable envers toute la nation. Ces assertions mises en faits de la part
du Baron de Scheffer, ce sénateur me demanda de dire à Y, Exc. : que
quoiqu’il reconnut parfaitement bien toutes les difficultés qu’il y aurait à
reprendre les plans de 1752 et d’exposer cet ouvrage aux jalousies de M. le Baron de
Höpken, il pouvait assurer Y. Exc. que les états prochains, supposé qu’ils
fussent favorables, s’occuperaient beaucoup de l’union avec le Danemarc et
que c’était à cette époque qu’il fallait remettre le soin de renouer ces
négociations; que Monsieur de Höpken parlait plus positivement que jamais de sa
retraite et que tel que pourrait être son successeur au département étranger,
le Danemarc ne saurait qu’y gagner du zèle et de l’application que ce
successeur apporterait au système; qu’en attendant il consentait que Y. Exc. laissât
les affaires in statu quo jusqu’à ce qu’on pût voir avec certitude quel train
la diète prendrait; qu’il y avait les plus grandes apparences qu’elle serait
favorable, quoique on ne put rien assurer de positif et qu’on n’était pas sûr des
événements de la guerre; et qu’il aurait soin avant mon départ d’ici de mettre
exactement au fait de la position ou les affaires se trouveraient alors, afin que
Y. Exe. pût instruire M. le Chambellan de Schack en conformité et diriger sa
conduite en conséquence au but qu’on se proposerait."
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