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291

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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145 gustaf iii:s och sofia magdalenas giftermålshistoria.

289

Efter denna ingress fortgår Bernstorff till en öfversigt af
giftermålssakens historiska ställning. Denna öfversigt anse vi
oss böra bär utesluta, enär den öfverensstämmer med den
skildring af händelserna, hvilken vi uti detta vårt arbetes förra del
uppstält, hvarvid vi tillika påpekat, att Bernstorff synes hafva
antagit det giftermålsplanen ursprungligen härrört från franska
hofvet. Den Bernstorffska öfversigten slutar med den
förklaringen, att »le Roi de son côté toujours fidèle à Sa parole,
quelques justes causes de mécontentement qu’il ait pu avoir
contre la Cour de Stockholm, n’a pas voulu se permettre de
toucher à une promesse solennelle et. . . en a donné la preuve
la plus décisive qu’un souverain et un père puisse donner, en
mariant la seconde des Princesses Ses filles avant l’ainée.»

Fortsättningen af depeschen har nedanstående lydelse:

»Yoilà, Monsieur, l’exposé succinct, simple et fidèle de
l’engagement que l’on se prépare à violer. Il est connu de
l’Europe entière. Nul Danois, nul Suédois ne l’ignore. Les
preuves s’en trouvent dans les protocoles du sénat, dans les
actes de la diète, les rapports des ministres et de Suède et de
France en sont pleins, les applaudissements de la nation
Suédoise l’ont confirmé dans plus d’une diète et le mariage de la
Princesse héréditaire de Hesse y a mis le sceau. Nous ne
pouvons donc pas faire semblant de l’avoir oublié, et puisque
la Beine de Suède au lieu d’un acte de violence et de surprise,
dont la vivacité porte souvent avec elle à la fois le reproche
et l’excuse, a choisi de parvenir à l’infidélité qu’Elle médité
par des apparences de réflexions et d’examen et par la voie
d’un aveu national, nous devons, je ne dis pas à nôtre
Princesse’, qui, sûre de sa grandeur, de sa vertu et de ces charmes,
doit s’inquiéter peu du trône qu’on cherche à Lui enlever, mais
à la Suède elle-même de ne point favoriser, par notre silence
et notre différence, le projet qui se trame et qui ne peut être
que mortel à la bonne intelligence entre les deux nations. Vous
ne différerez donc point, Monsieur, de demander une entrevue
an Sénateur de Scheffer et de lui dire que le Roi était instruit
de ce qui se machinait, qu’il n’avait point jugé à propos de
s’expliquer sur ce sujet, et que Vous étiez dans l’attente de
Ses ordres, mais que je Vous avais prié de lui exprimer sans
délai, avec la confiance qui avait régné jusqu’ici entre nous,
les choses qui agitaient mon coeur, que je lui demandais de
voir lui-même les lettres des deux Rois et de la Reine de
Suède que je Vous avais envoyé, et dont j’avais sous les yeux
les originaux que je ferais voir à Mr d’Ogier et à telle autre
personne qu’il me nommerait; que je le priais de rechercher

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