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104

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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O. NILSSON.

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med den reflexionen, att, om man i giftermålssaken icke anlitat
Löwenhjelm, man måhända skulle blifvit nödsakad att, under
hand och med risk att ändock förfela målet, dépensera på andra
personer ända till 100,000 écus. — En herre, som inom sekreta
utskottet gjort Danmark reela tjenster vid ärendets
genomdrifvande, var baron Ridderstolpe. Denne erhöll af Schack 500
boll. dukater i handtryckning. Olthoff och Sundberg blefvo ej
heller glömda. Den förre fick en diamantring, värd 800 écus,
och Sundberg en gulddosa, som kostat 100 dukater och i hvilken
100 stycken samma mynt voro inlagda1).

<) Schack till Bernstorff, d. 14 Juli, d. 5 Aug., d. 2, 9 och 12 Sept. —
Om det sätt hvarpå Löwenhjelm mottog underrättelsen om den honom ämnade
hemliga gratifikationen, skrifver Schack: »Il n’y eut sorte d’expressions dont il
ne se servit pour me donner à connaître, combien il était reconnaissant et pénétré
des bontés de Sa Majesté et avec combien de vénération il recevrait le présent
vraiment royal qu’EÍle avait la grâce de lui faire. Il me répéta à plusieurs
reprises qu’il n’avait rien mérité pour avoir conduit une affaire aussi juste en
elle-même et aussi avantageuse à sa patrie que celle dont il était question;
qu’il n’avait fait que remplir son devoir et suivre son propre penchant, ce
que tout Suédois qui se serait trouvé dans sa place aurait fait de même; que
nous le trouverions toujours dans les mêmes principes et empressé à avancer
et à faciliter tout ce qui pourrait servir à réunir nos deux Etats et nos deux
Nations de plus en plus, leur union parfaite et intime étant la vraie source
de leur bonheur au dedans et surtout de leur considération au dehors; et que
tant qu’il vivrait il s’appliquerait à se rendre digne de la haute bienveillance
d’un Prince qu’il regardait comme l’ami le plus sûr de la Suède. Après s’être
longtemps étendu là-dessus d’une façon qui me prouva la joie intérieure qu’une
nouvelle si intéressante pour un homme de son caractère lui causa et qu’il ne
déguisa pas même jusqu’à un certain point, il me fit sentir avec une espèce
d’inquiétude que quelque innocente que fût cette gratification, il craignait
qu’elle ne fut sue et qu’il pourrait lui en résulter des désagréments, mais je
lui rassurai entièrement à cet égard, et en effet l’opération de faire venir ici
les 12/m. écus de banque qu’il doit toucher, se fera par Mr d’Olthoff et des
gens qu’il emploiera avec tant de précaution qu’il ne pourra rien en
transpirer. — Non content de m’avoir parlé lui-même dans les termes les plus
expressifs, Mr de Löwenhjelm m’a fait réitérer du depuis par le dit Sieur
Olthoff ainsi que par Mr Sundberg les assurances les plus fortes de sa gratitude
et de son attachement pour notre Cour». — Derefter tilläggas följande
reflexioner: »Je me flatte ainsi que la somme qu’il va recevoir, quelque considérable
qu’elle soit, sera bien employée, tout comme j’ose dire que les différentes
gratifications que le Roi répand ici dans cette occasion, feront un effet
admirable, tant parce qu’elles engageront ceux qui les recevront à continuer leurs
liaisons avec nous, que parce qu’insensiblement elles donneront à notre cour
la réputation d’être généreuse. De toutes les qualités imaginables c’est
celle-là que la plupart des Suédois admirent et apprécient le plus, et sans elle
il sera à jamais impossible de réussir dans le dessein, dont Y. Exc. me fait
l’honneur de me parler, d’acquérir à notre Cour dans ce pays-ci une influence
en propre indépendamment de celle qu’Elle peut avoir de commun avec les
cours alliées».

Sedan Löwenhjelm fått penningarna i handom, förnyade han naturligtvis
än ytterligare »ses protestations de sa respectueuse et éternelle reconnaissance».

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