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O. NILSSON.
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denne som mot drottningen, om också icke för prinsessan
direkte uttaladt, måste dock hafva i betydlig mån inverkat på
denna senares tänkesätt mot maken och svärmodren.
n’avais le témoignage intérieur de ma conscience de n’avoir jamais rien fait
qui de justice aurait pu m’attirer la disgrâce de la Famille royale de Suède,
d’avoir agi en toutes occasions selon mes ordres, que j’ai toujours exécutés avec
toute la modération et toute la modestie imaginables sans m’écarter jamais du
respect que je dois à des personnes si augustes, et d’avoir encore en dernier
lieu fait tout ce qui a dépendu de moi et autant que mes faibles lumières ont
pu m’éclairer moi-même pour donner à S. A. R. M:me la Princesse Sophie
Madelaine les connaissances et pour lui inspirer les principes qui peuvent lui
concilier la tendresse du prince son époux, l’affection et les bontés de LL. MM.
SS. et l’amour, la confiance et les applaudissements de la nation. Je ne me
suis pas permis de lui parler mal de personne et moins encore de ceux dans
le sein de la famille desquels elle vient d’entrer. Je ne l’ai entretenue que
des soins qu’elle avait à se donner pour leur plaire à eux tous, selon les
différentes obligations que les différents liens qui Les unissent présentement à elle,
lui imposent, J’ai bâti tous les raisonnements que j’ai eu l’honneur de lui
faire sur les principes les plus solides,’sur la religion, sur la morale et sur
son bonheur personnel, et en un mot je crois n’avoir rien oublié de ce qui
peut, si elle daigne se rappeler et suivre mes avis, la rendre agréable à Dieu
et chère à son époux et à la Famille et au peuple parmi lequel elle va habiter.
— Mais, Monsieur, si j’ai la conscience nette à cet égard et si j’ai le bonheur
de n’avoir rien à me reprocher, cela ne suffit cependant pas à beaucoup près
pour me consoler et me tranquilliser dans un cas comme celui-ci. Il s’agit
de la félicité de M:me la Princesse; elle est perdue à jamais dans l’esprit
du Prince et de LL. MM., si je reste plus longtemps en Suède, et loin de lui
être utile, je deviendrai, si je passe encore un hiver à Stockholm, la cause
innocente, je tremble de devoir proférer un mot si terrible, mais je le dois et
je ne puis le cacher, de son malheur certain et inévitable. Elle a, en toute
autre occasion j’en serais à la joie de mon coeur, beaucoup trop de confiance
en moi pour ne pas me consulter tant que je suis à portée; cette confiance que
les mauvaises impressions qu’on lui donnera contre moi ne diminueront
probablement point, se trahira tous les jours, et dès alors elle en sera la victime.
Il faut, il faut absolument sauver une Soeur si chère au Roi et une
Princesse si respectée et si chérie par nous tous. Mon rappel en est le seul moyen
et plus il sera prompt plus il effectuera. Msgr le Prince de Hesse pourra
l’expliquer à Y. Exc. bien plus amplement que le temps et la vive douleur
dont je suis affecté ne me le permettent clans ce moment-ci». . . . (Schack till
Bernstorff, Helsingborg d. 10 Okt.).
K. Kristian beslöt verkligen att (såsom prinsen af Hessen redan så godt
som lofvat Gustaf) genast rappellera Schack. Också lät Bernstorff detta beslut
komma till Sprengtportens kännedom. Men knappt hade mössorna samt ryska
ocli engelska ministrarna fått underrättelse om hvad som förehades, förr än
dessa på ifrigaste motsatte sig saken. Ostermann och Goodricke nödgade
Schack att sjelf meddela Bernstorff, hurusom de båda ministrarna fruktade,
att den danske gesandtens hemkallande skulle de’couragera hela deras parti,
och att svenska hofvet, om dess intrig lyckades, skulle hädanefter tro sig
kunna i Köpenhamn genomdrifva, medelst prins Gustafs tillhjelp, hvilken sak
som helst. Senaten, utan att akta på k. Adolf Fredriks invändningar, lät
genom Löwenhjelm beordra Sprengtporten att för Bernstorff förklara, hurusom »i
betraktan af den särdeles goda conduite Herr Kammarherre Schack under allt
sitt vistande i Sverige ådagalagt, hvarförmedelst ej mindre Kongl. Maj:ts
välvilja än en allmän högaktning å ministärens och hela nationens sida vore
honom tillerkänd, Kongl. Maj:t således ganska angenämt skulle vara, om
be-mälte Herr Envoyé åtminstone till nästa vår vid dess hof finge qvarblifva».—
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