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230

(1875-1880) With: Carl Silfverstolpe
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232

ELOF JTEGNÉR.

34

Roi de Prusse est médiocrement content de ce qui s’est fait ici. On
parle même dun traité conclu en 1769 entre lui et la Russie, et qui doit
les engager mutuellement à perpetuer les désordres dans mon royaume
en soutenant la constitution anarchique que je viens d’abolir. Malgré
cela, j’ai trop bonne opinion de la sagesse et de l’équité de ces deux
cours pour imaginer .qu’elles voudront m’inquiéter dans la situation où
elles se trouvent dans ce moment, au sujet d’un arrangement qui ne
regarde que l’administration intérieure de mes états et dans laquelle
elles n’ont aucun droit de se mêler. Je suis même résolu d’user
envers elles la modération la plus parfaite^ afin de les convaincre
encore davantage de la droiture de mes vues. Mais si, malgré mon
attente, malgré mes soins, malgré l’équité, le droit des gens et les
liens de la nature, ils voudraient m’inquiéter, forcé à une juste
défense, je me trouverais contraint à opposer la force à la force, je me
flatte que V. M. ne m’abandonnera pas à la fureur d’ennemis, qui ne
le sont que parce qu’ils connaissent mon attachement inviolable pour
Elle, et que je trouverai toujours dans son coeur les mêmes sentiments
dont Elle m’a si souvent donné des preuves si évidentes, et dont
l’assurance a soutenu mon courage parmi tous les dangers que j’ai courus.
Il me sera toujours doux de pouvoir y compter, comme je ne désire
rien avec plus d’ardeur que de pouvoir convaincre V. M. de la haute
estime et de la tendre amitié, avec lesquelles je suis, Monsieur mon
Frère et Cousin,

de Votre Majesté

le bon Frère et Cousin
Gustave.

2.

Odateradt, slutet af Okt. 1778.

Monsieur mon Frère et Cousin,
Le ressentiment que V. M. a marqué au comte de Hessenstein
en conséquence de la conduite qu’il a tenue ici dans la dernière
révolution, n’a pu que me convaincre plus particulièrement encore de
l’intérêt que Y. M. a bien voulu prendre à mes succès. Je n’ai sans
doute pas besoin de donner à V. M. des nouvelles assurances de la
reconnaissance que je conserverai toujours. Ma situation présente et
les plus précieux intérêts de ma couronne sont désormais liés si
intimément avec votre bonheur, votre gloire et la félicité de votre
règne, que rien ne pourra me séparer jamais de Y. M. Mais je
reviens au c:te de Hessenstein, dont le sort me touche, puisque j’ai
reconnu que dans le fond de son coeur il m’a toujours été
sincèrement attaché. Je lui ai rendu par conséquent mes bonnes grâces et
lui ai conservé toutes ses charges. Il lui manquera cependant une
partie essentielle de son bonheur, tant que Y. M. n’aura pas jugé à
propos de le rétablir aussi dans la place qu’il avait l’honneur d’occuper
à son service. C’est de quoi je La prie instamment, et je me flatte

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