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elle s’imaginer qu’on se croit obligé a la tenir
et qu’on ne songe effectivement a la rompre ?
On prend déjà des mesures pour cela les
alliances se forment a cette fin la. On veut pour
cela finir la guerre dans le nord cèt été pour
avoir les mains libres et pour pouvoir d’autant
plustöst jouir des assistences stipulées entre cette
Cour et nos ennemis. On parle de tout cela
si hautement icy, que sans doute l’Envoyé de
France en aura fait rapport a Sa Cour. Après
cela ne doit on pas s’étonner-que la Francene
veuille pas prévenir l’orage en faisant une
diversion en notre faveur dans l’Empire et en
assisstant de 4 a 5ooo hommes les mécontents
icy, qui sont au moins les deux tiers du Royaume.
M:r de Torcy connoit l*esprit et la penetration
de M:f de Monteleon au nom de dieu qu’il
demande son sentiment sur la pressente
situation des affaires. Personne n’en est mieux
informé que luy, ni n’en raisonne avec moins de
prévention. J’ai raison de croire que les avis
de M;r d’Herville aussi bien que ceux de M:r
de Cbateayneuf en Hollande contribuent
beaucoup a la presente irrésolution de la France le
premier agit ici avec une précaution qui est bien
mal employée, il veut estre ami des deux
partes, et par la il courra risque d’estre egalement
liai de» deux. Mais ce sont la ses affaires. Il
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