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au fonde, Monsieur ; que ces Procédés de la
(Suède) soient soutenables par l’exemple de cë
que les Alliés oht fait eri vertu du Traité cou-
clü a Whiteball îe — e d Aoust i68g, entre
. - f , *
le feU Roy Güilleâürhe et les Èstats Généraux.
La guerre d’aiors contre la Franee fut
entreprise potlr garantir les libertés de toute
l’Europe j qui estoient extrêmement menacées par le
Pouvoir exorbitant de ce Royaürnë; la xeue de
tous les Princes de la Chrétienté estoit d’abai*—
ser, et de réduire dans des bornes moins for*
midables fce Pouvoir excessif; et le dit Trait«
fut fait dans là supposition que les autres
Priii-fces cöncürreröieflt a des moyens si hecessaireà
à rlnterest commun; et on fcroÿoit eti ivôir des
espérances bien scürôs; mais comme ce Traité
île trouva pas le consentement, dont ört s’estoit
justement flatté j les Alliés proposèrent plusieurs
Èxpedients j et équivalents , et ehfin on se borriä
a émpecher setilefnent que les martliandises de
Contrebande et les Provisions Navales ne
fussent portées en France , tomme vous verrez plus
amplement par la Copie cÿ incluse du Menloifô
de M:r Leÿonberg ( lo), qui estoit alors Ministrë
de ’Süede icy. Le Roy insiste doue sur la
liberté de ce Commerce par les Traités ,• et par
le droit des Gens (.11.); il est indispensiblement
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