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lord Townshend me dit que d’entrer dans des
pareils raisonnements a present pouroit gâter
toute l’aflaire qu’il s’agissoit d’un coté de sa-
tisiaction a ce que le Roy d’Angleterre ne pou-
yoit se dispenser de demander,, et de l’autre de
parvenir a bout de ce, dernier point et qu’il
croyait que c’etoit de notre interest de nous
ei\ servir sans balancer. Je luy demandais sur
• »
cela, en cas que le Roy auroit pris quelqu’un
de ces rebelles dans son service ou leur auoit
donné sa parole royale pour leur seureté si ou
pe deuoit pas se contenter de l’assurencç que
Sa M.té donneroit qu il oe se pieleroi.t plus des
aifaires du pretendent Mylord Townshend me
répondit que cela ne pourroit suffrire pour la
sûreté de la Gr, Br. puisque ces gens la se
trouvant ainsi dans le voisinage se renderoient
aisément et a l’inscu du JRoy ou les interets du
pretendent l’a demandent que Sa M:té Svedoise
pouvoit ordonner ces gens la de sortir de ses
etats et se retirer ailleurs et que c’etoit la tout
ce qu’on desiroit^ Je luy ßs encore La question,
si comme le plus grand danger que couroit la
Suede venoit du çoté du Czar de Moscovie et
qu’Llle ne pouvoit jamais etre en sûreté a
moins que ce prince ne fut délogé de la mer
baltique Sa M.té Br: ne trouveroit pas bon de me
donner a entendre que au moins elle prendroit
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