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fence, que la derniere le fait de gayeté do
coeur, et que nous le ferions dans l’extremité
du naufrage. J’en dirai pourtant un mot a M:r
de Müllern par le Courier d’aujourdhuy.
Dés que le changement qui se fait ici en
toute chose, sera parvenu a maturité, je vous
en ferai un fidele rapport. Je me serois pressé
de vous en faire un prématuré, mais qui auroit
servi de rien. Ce que je prévois avec douleur,
est que je n’aurai plus a faire a M:r de Torcy,
ou du moins si j’y ay à faire , ce ne sera plus
en chef, ni avec espoir que mes representations
seront rapportées en droiture au maitre.
.. Paris le 7 Oct:e 1715.
Gyllenborg.
J’ay eu 1 honneur de recevoir vostre lettre
du 5o Sept, par la quelle vous me mandez
qu’on me soupçonnoit chez vous de travailler
ici pour le Prétendant. Cela me surprendroit
beaucoup, si je n’estois pas déjà accoutumé de
voir de semblables nouvelles sur mon compte
dans les gazettes de Londres, par exemple celle
qui disoit il y a quelque tems, que j’avois
donné a diner aux deux Lords exilés, et encore a
un troisième, qui n’estoit pas seulement sorti
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