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nombre des Anglois puissent se laisser endormir
par des gazettes de Mylord Slairs Ses relations
ne méritent pas un autre nom tant qu’elles
seront fausses. Je suis bien fâché Mons.
d’apprendre que le conseil violent continue a
s’obs-tenir contre Notre Maitre en renvoyant dans la
Mer Baltique une Escadre plus considérable que
l’année derniere; il ne faut pas grand Astrologie
pour prévoir combien il s’en repentira un jour,
mais je remarque que l’avenir ne lait plus rien
a bien de Princes pourveu qu’eux et leur
conseil satisfassent la passion presente, ce
raisonnement n’est pas fondé sur l’apparition d’un
phénomène dont vous me ferés cependant plaisir
de me marquer quelque circonstance.
Le Mylord Bollingbroke est seurement
disgracié et les Sceaux qu’il avait donnés au
Mylord Mar le Duc de Barwick n’est pas bien
non plus ce sont maintenant le Duc cTOrmond
et de Mar qui ont toute la confiance du Prince
je ne vous dis cecy que pour votre instruction
particulière Je n’ai encore rien du Boy dont je
suis plus inquiet que jamais.
Gyllenborg Pari» la 6 Juillet 1746.
Monsieur
Je receus le 4 celle que vous m’auez fait
l’honneur de tn’écrire du ag Juin.
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