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receuoir Votre lettre du 6:me. Malgré la forte
envie que j’avois d’y repondre par le courrier
du même soir, je fus obligé de surseoir cet
agréable deuoir, votre lettre n’ayant pu etre
deschiffre si tot. Je m’en acquitte présentement
et je suiuray le meme ordre que vous y tenés.
Je regarde toujours la mission de M:r
Jj,enck *) comme fort incertaine pour la
persuasion ou je suis, que la, Cour de France ne
voudra faire aucune démarché, qui puisse
pa-yoitre suspecte ou par ou elle puisse cfeplaire
a l’angleterre avant d’avoir achevé le traittè
d’Alliance qui se negotie. Cependant il me semble
qu’Elle pourroit bien donner a entendre a la
Cour d’Angleterre d’auoir dessein d’envoyer une
personne au Roy pour sonder de plus prés les
sentiments de Sa Maftè touchant une
réconciliation et enfin de se mettre d’autaut plu» en
état de rendre de bons seruices.
Vous dites Monsieur, que vous esperes de
faire partir Mons:r Lenck chargé d’argent mais
dans votre penultierrie lettre vous alleguiés un
ordre du Roy, de payer encore au Landgraue
le premier quartier de subsides qui vous viendroit.
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