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qne fai donné à Monseigneur de Laubespiné £
qu’il ne me semble besoin d’en faire autre récit.
Seulement je vous assurerai que ceux qui voua
ont dit que à Nileuse (Nylödelse) on pourrait faire
un grand trafic de marchandises, sont très mal
informés, car en un an on n’y saurait trouver
des marchandises bonnes pour la France pour
trois mille écus, si ce n’est du beurrej vrai
est que si quelques marchands français s’y
pouvaient habituer, qu’ils en retireraient du profit,
car il y a Suède grande quantité de fer qui
est excellentement bon, aussi quantité de cuivre,
quelques cuirs de boeuf et de vache, des peaux
de boucs et chèvres, quelques cires, miel el
suif, mais ce n’est pour en faire grand trafic.
Ces marchandises se pourraient amasser par le
menn l’hiver pour les envoyer leste en Franco,
et apporter de France de gros draps pour les
laboureurs, du sel, du vin et toutes espèces de
merceries dont il y a grande quantité en France
et à bon marché, et d’autres petites droguerie»
qui se distribueraient l’hiver en Suède, où ils
pourraient faire profit. Il y eut des marchands
de Normandie qui, espérant trouver grand
nombre de marchandises à Stockholm, la guerre
finie y envoyèrent deux ou trois navires,
desquels et d’autres vous pourrez plus particulière*
ment être instruit de telles choses.
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