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reté du pays, à quoi deux ou trois cent bons
soldats-français suffiront. Il sera aussi très
expédient, que le S:r y mette cependant un
Gouverneur qui ne soit de grande dépense, qui
connaisse les seigneuries et terres qui justement
appartiendront au S:r, et qui en conviendra
avec ceux du pays doucement et selon l’équité,
qui fera exécuter justice sévèrement selon droit
et raison, qui ne soufFre q’uon fasse tort aux
pauvres habilans, ainsi leur fasse connaître que
le S:r est de- telle affection envers eux, que pour
leur soulagement il leur permet l’entière
jouissance de ses terres pour un an ou deux,
s’assurant que puis après, ils lui payeront d’autant
plus volontiers ce qu’ils lui devront selon la
coutume du pays. Par ce moyen, non
seulement ceux de Livonie, mais tous les
circonvoi-^ins, qui ont longtems été oppressés par la
violence et favarice de ceux qui le sont gouvernés,
se viendront d’eux-mémes mettre sous
l’obéissance du Prince, et lui demeureront
perpétuellement fidèles et obéissans sujets, et ne
craindrai de dire encore une fois, vu la fertilité
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et commodité du pays, que dix mille Français
s’y viendront habituer devant cinq ans.
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• Quant au ïloi de Dannemark, on traitera
mirée lui de ce que justement lui appartient au
)
1 •
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