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cette cause, que le Roi, comme leur ancien ami;
les voudrait assister et défendre contre tou»
ceux qui entreprendraient de les offenser,
connaissant bien, que ceux qui feraient telles
entreprises, ne lui seraient sûrs amis; et que les
conservant, il assurait grandement son état;
aussi que S. M:té espérait qu’ils reconnaîtraient
fidèlement cette sienne faveur, s’il en avait
besoin , et que cela suffirait. Car la grandeur du
Roi était telle, (comme les S:rs du Conseil
disaient) qu*il n’avait besoin des Rois de Danne*^
mark ni de Suède, sinon en une grande
nécessité. Davantage qu’il était aisé 4 voir, si lo
Roi d’Espagne les mettait en son obéissanea
(comme pour certain il fera aisément, si lea
Pays-Bas étaient en paix et lui demeurassent
fidèles et obéissans) qu’il augmenterait et
assurerait merveilleusement son état au préjudice
évident du Roi et de ses amis. Semblablement,
qu’il était à craindre, si les deux Rois ne se
voyaient assurés et confortés apertement du Roi,
qu’ils ne prissent à la fin tel parti pour se
mettre hors de si évident péril, dont leur ruine
s’ensuivait. Je ne veux autre témoignage de mes
comportemens et actions envers les deux Rois,
que celui qu’ils en ont souvent donné aux Rois
de France Messrrs, ainsi que V. M:té sait, comme
aussi ont fait tous les autres Prinoes, S:rs et
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