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Suède au pays de Livonie, V. Mité sait les
offres qu’il lui en a fait autrefois, et croit
qu’elle ne la trouverait encore à présent d’autre
volonté, si elle y voulait entendre. Je ne doute
point (Sire) que V. M:té ne se souvienne des
honnêtes offres que je lui fis, lorsqu’elle était
en Pologne, de la part des Etats des pays de
Prusse. Ils se sont toujours en toutes choses
comporté depuis votre parlement de Pologne
comme fidèles et obéissans sujets, en quoi je
les ai confirmé par tous les moyens que j’ai
pu, et ne faudrai à diligentement continuer
comme j’ai aussi fait, le S:r André Lorcke
Ambassadeur du Roi de Suède en Pologne, que
j’ai toujours trouvé très affectionné à votre
service, dont j’ai du tout averti Monsieur de
Py-brach, et continuerai fidèlement, quand je
connaîtrai chose qui soit pour le bien et sûreté de
v:e service. Incontinent que j’eus entendu que
le navire dit la Leuriere qui appartient à André
Vacker Marchand de Dieppe, avait été pris des
Suédois retournant de la Nerve, j’en écrivis au
Roi de Suède. Le navire avait été mené à
Revel et la marchandise vendue. Mes prières
eurent tant de lieu envers S. M:té, qu’elle
écrivit à son Amiral et au S:r de la Gardie, qui
est à présent à Revel, qu’il délivrassent le
navire et tous ceux qui étaient dessus, ce qu’ils
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