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çues,-et le«i navires rechargés de celles qu’ils
tiennent toutes prête?, çe qu’ils font deuxtfois
par an. Par ce trafic i) gagne sur chaque
voyage cent pour le moins. Quelques marchands
de Dieppe m’ont écrit, qu’ils y voulaient
envoyer à cette primevère, si le Roi de
Dapne-mark le voulait permettre; je leur ai répondu,
que jç ne pouvais connaître, que le Roi y
voulût donner empêchement, aussi qu’il ne fera
telle défense sans premier én avertir les
Princes chrétiens.’ Si Vos M:lés écrivent au
Moscovite pour avoir des privilèges, je sais bien
que ce sera pour la nation française en général.
Si elles les obtiennent, les marchands français
n’ayent aucun fondic en la Russie , ni facteur
pour la commodité de leur commerce, comme
les autres nations; je ne puis voir qu’il leur en
advienne autre chose; que perte et ignominie.
Néanmoins (Madame) si quelques marchands
supplient particulièrement V. M:té d’écrire en
leur, faveur eu Moscovite, il semble qu’il serait
bien nécessaire qu’elle leur commandât d’y
poursuivre deux choses principalement. L’une les
privilèges, l’autre que le Moscovite commandât
par tous les ports du Nord de son obéissance,
que les Français y fussent amiablement reçus et
défendu expressément qu’il ne leur fut fait
au-cunc yjoleuee ni outrage, sur peine de perdre
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