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me promit quand il en saurait votre volonté,
(Sire) qu’il ferait dépêcher des passeports
suf-fisans pour les marchands français et 4 telle
condition que Y. Mité en serait contente.
, t •»
Sire! Je Vous écrivis si amplement le a8:e
d’Octobre l’an passé, de ce que je connaissais
du commerce, et ce qu’il me semblait être pour
la commodité et sûreté des marchands français,
qu’il ne me semble être besoin d’en faire
aucun autre nouveau récit. Le Moscovite et le
Transilvain ont fait trêves ensemble pour dix
ans, comme il fut publié à Wilna en Lithuanie
le 4:e jour de Février. Les conditions sont telles,
que le Transilvain rendra au Moscovite ce qu’i]
a conquis sur lui depuis le commencement de
cette guerre, excepté la Ville de Polosko.
D’autre part le Moscovite quitte au Transilvain tout
ce qu’il tient au pays de Lilfland. Quant aux
prisonniers, ils n’en étaient encore lors bien
d’accord. Mais l’on espère qu’ils en conviendront
facilement. Le Roi de Suède n’est compris
aux trêves. Mais nu contraire, ne demeure
seulement ennemi du Moscovite, mais aussi du
Transilvain, qui veut entièrement avoir ce qu’il
a au pays de Liifland. Quant à la Nerve, elle
demeurera à celui qui la pourra gagner
lepre-■ . taiet
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