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écrire, ou faire entendre que par effet il se
démontre être leur ennemi manifeste, vu les
déprédations et violences que ses Ministres ont
faites aux marchands français, sans que les très
instantes, justes et très affectionnées prières et
intercessions que Vos M:tés lui en ont souvent
faites, leur ayent apporté aucun profit; mais
plutôt mis en fraix et inutile dépense. Ou bien
donner lettre de marque aux Français sur les
Suédois, afin qu’ils la montrent aux Suédois;
toutes fois avec telle condition, qu’il n’en
useront que premier le Roi n’ait eu réponse du
Roi de Suède, sur ce qu’il lui fera proposer ,
ou user de plus modérés moyens et tels que
V. M:té jugera être propres et convenables pour
obtenir plus facilement du Roi de Suède ce
qu’elle en désire. Par ce moyen, le droit des
marchands français ne serait délaissé, et 6i la
valeur de leurs navires et biens y était
comprise, V. M:té s’en accordera puis après ayec
pux commodément.
Davantage (Madame) le Duc Charles de
Suède est à présent auprès de l’Electeur
Palatin son beau-père. Il y a environ deux ou trois
ans que l’un de ses principaux Ministres
m’écrivit, que si Vos M:tés avaient à faire de trois
pu quatre navires tels qu’elles demandent, gar-c
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