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3e pelleteries. Outre ce, ils chargent de cables
et d*autres cordages tous les ans quatre ou cinq
navires, sur quoi ils gagnent infiniment, car
ils ont le chanvre, le bois, les ouvriers et les
vivres à fort bon marché, et cette marchandise
est fort requise, nécessaire, et se distribue
facilement
- ■ « . :
Les facteurs anglais font telle diligence,’
qu’au mois d’Avril, le3 navires qui viennent
d’Angleterre chargés de marchandises, trouvent
leur charge toute prête à S:t Nicolas, et
déchargent celle qu’ils ont apportée, et par ce
moyen ne perdent tems et continuent avec grande
commodité leur commerce. 11 serait à espérer
que les Français ne feraient moins de profit
qu’eux, qui leur pourrait persuader de dresser
et entretenir une telle société que celle des
Anglais. Hais les marchands français sont si
partiaux, que bien difficilement ils continueront une
telle société un an, s’ils n’y sont comme forcés
et contraints par votre autorité, ou ne se
trouvaient des Sieurs français, comme en Angleterre,
qui voulussent être de la partie.
Pour la sûreté de la nation française, il
serait besoin d’obtenir trois points du Mosco-
llandl. r’ôr.. Skand. HUt. Del, XI. i6
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