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Le Roi de Dannemark lui répondit: qu’il
eavait bien que la chrétienneté ne pouvait
demeurer en paix ni repos, que premier les
contentions qui sont en la religion entre les
protestans n’eussent pris fin du consentement de
tous. Ce qui ne pouvait être sûrement
accorn-pli que par un synode générai, tenu entre les
Princes protestans; partant, qu’il le
remontrerait fidèlement à ceux d’Allemagne, afin qu’ils
y pourvussent le plutôt qu’il leur serait
possible, espérant que, par ce moyen, les content
tions seront composées, et qu’après, il sera aisé
de s’accorder et convenir avec les Rois et
Princes catholiques, de sorte que les uns puissent
demeurer en sûreté et concorde avec les autres.
Il y a longtems que je Tous ai averti (Sire)
que le Roi de Dannenrark ayant entendu ces
mutuelles condemnations des Luthériens et
Calvinistes, avait fait publier et défendre sous peine
de la vie par les pays de son obéissance, qu’il
n’y eut Théologien ni autre, quel qu’il fût, de
disputer, ni prêcher, ni écrire, ni
s’entremettre en public ni particulier, des différends des
Luthériens et Calvinistes, et qu’ils
persévérassent en la doctrine qui avait été reçue,
approuvée et ordonnée par le feu Roi Christian
son père, fondée sur la parole de Dieu, ce qu’il
a si diligenteraent et sûrement fait observer, qu«
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