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3.
Qu’un© réconciliation préalable ayec le
Roy-Auguste est réputée generaleraent indispensable,
et que sans la concurrence de ce Prince le Roy
de Parusse ne pourra s’engager a quoy que ce
soit; Le Roy tres Chrétien et la Reine de la
grande Bretagne supposent cette réconciliation
pour se pouvoir raesler avec succés de nos affaires.
4.
S’il convient au Roy d’estre plus longtems
l’unique a refuser, a l’Empereur le titre de Roy
Catholique, et s’il ne seroit pas de son interest
et de la bienseance d’entretenir un Ministre
cha-racterisé et de distinction a la Cour Imperiale
surtout dans la presente situation de nos affaires..
5.
S’il ne seroit pas apropos de faire
revivre l’ancienne intelligence avec la Cour
d’Hanovre , et dont la Suede s’est bien trouvée
particulièrement l’an îGH’t, 1689, et 1700,
le prédit que cet Electeur, s’est acquis par
rapport aux affaires generales sur tout a la
Cour Imperiale et en Hollande, et qui le
regarde un jour dans la Grande Bretagne, la haute
Considération que le Czar a pour ce Prince et
surtout la grande compatibilité de ses interest
avec ceux de la Suede, semblent y devoir in-
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