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luy ou on l’auoit proposé jadis a M:r de
Fri-sendorff je repliquay que si jamais on vouloit
trouver un heureux moment c’estoit celuy cy,
que tout generallement jusques au moindre
prétexte estoit pour Eux que le R nostre maitre
n’en seroit pas médiocrement touché et que le
Czaar malgré ses menaces de prendre pour
hostilités la moindre leuée de Bouclier qu’on
fe-roit vers le Dan:k ne pourrait pas s’estomaquer
tant que cette armée ne sortirait pas des terres
du Roy leur maitre, Je ne sais si V. E. n’est
pas d’avis que ce mouvement suffirait pour
contenir le D:k nous mettrait en repos pour la
Schonen et nous empêcherait d’y tenir une
armée, garnir seulement les places et grossir
celle de Stockholm comme la premiere plume de
nostre boucquet si Elle pense ainsy je
conti-nueray mes sollicitations.
ce 21 raay
Vostre Exellence verra que cette lettre est
commencée le 16. je comptay receuoir le
lendemain 17 ses ordres et envoyer aussitôt le S:r
authoir (anthoir?) vers Elle.
Je n’ay receu qu’ajourdhuy réponse aux
miennes du S et du 12,
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