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ßi l’Empereur s’obstine a ne pas Vouloir que
celle affaire soit décidée n’y là ni a la Haye}
Voudra y aller rondement a Broünsvic, il ne
faudrait pas la heurter a chercher un autre lied
mais comme Sa Maj:té Imperiale voudra ap-<
parament et je croys pour m^y qu’il ne nous
reste qvte cette porte pour nous sauver> mais
il ne me suffira pas que V. E. approuve celle
pensée il me faut s’il Luy plait pour l’executer
Un ordre precis aüec un instruction et créance
de sa main, moyenant quöy je partiray
inces-sament accompagné de son premier Commis que
je la supplie de me confier et dont je prendray
autant d’avis que de soin* quoyque je l’aime
très parfaitlement, cette routte me conduit d’ail-=
leur au devant du Roy nostre maître, et me
parait la derniere que nous avons a tanter* il
vous plaira Monseigneur de decider et au
pîus-tot si V. Ei pense comme moy* je la supplie de
ne me point faire languir, je ne vis qu’a demy.
dans un pays> ou l’on ne respire qu un air faud
et double, ou certainement l’on n’aime n’y
estime nostre maître et ou l’on est avide de tout
exfcpté la gloire de l’aider et le secourir j’écris
aujoip’dhuy en France pour faire cetie meme
ouverture, je ne puis doutier qu’elle n’y soit
approuvé, la derniere lettre de M:r de Torcy*
Handl. r’ôr. Skand. Hist. Del. VIIL l «
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