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interets a l’Empereur que cependant je ferois
bien de me rendre a Baden, mais que je
n’ig-rrorois pas que dans un traitté de Paix comme
celuy qu’on va signer et ou chacun demande a
estre compris des qu’on y admet une partie ort
n’en peut exclure une autre, de sorle que si
l’Empereur et la France veUoient a faire pour
nous ce que nous demandons, la partie adverse
ne manqueront pas d’y protester et que de cette
facon on n’auroit finÿ de longtemps, toutte cette
tirade fut prononcée de suite par leTPrince quand
sans crainte de ne plus interrompre Je luy
re-presentay qu’il estoii vray que n’ayant rien qui
put m’authorizei* en droitture auprez de
l’Empereur j’auois creu inutile de voir ce P:ce mais
que quand j’aurois eu toultes les creances du
monde je me serois toujours addresé’e a luy
P:ce Eugené que je sauois de bonne part que
S. A. pren’noit a cdeur les interests du Boy mon
maître et que je ne pouvois doutter qu’EUe ne
se fit uii plaisir de terminer les affaires du nord
auec autant de gloire qu’elle avoit finy celles
de l’empire, que Sa Majté Imperialle qui en eât
le chef voudra bien faire valoir, son authorité
dans l’estât outre ou se trouve la Suede, que si
Le Roy mon maitre n’auoit encore autorizé
personne pour en requérir l’Empereur Sa Rlaj:té
Imperiale n’en deuoit pas tirer une conséquence
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