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vous emporte pas d’en faire un qui soit
désavantageux ou peu honorable au Roy par le
trop peu d’utilité qui lui en pourroit revenir;
dont vous vous rendriez responsable dans la suite.’
C. Vellingk le pere
Gyllenborg, Stiernhök, Paris le 19 Sept. 1715.
Preis, Stralcnstein,
Monsieur
Le 2 de ce mois Mons:r le Duc d’Orléans
se rendit au Parlement, accompagné des Prin-
* •
ces du sang, du Duc du Maine et du Comte
de Toulouse, pour assister a l’ouverture du
Testament du feu Roy. Avant qu’on procedast
a cet acte, S. A. R. a demandé simplement
qu’on la mist en possession de la Regence, qui
lui appartenoit non seulement par le droit de
sa naissance, mais encore par les lois du
Royaume. Tous les membres de l’assemblée en
sont convenus d’une commune voix.
Après que le Testament eust esté ouvert
et lu, comme il y etoit parlé de l’etablissement
d’un Conseil de la Regence, sans l’avis et le
consentement du quel le Regent ne pourroit
rien entreprendre; S. A. R. a insisté qu’il fust
détruit, et qu’on lui permist d’en former un
autre de gens choisis et accrédités dans le
public, et dont M:r le Duc de Bourbon, seroit
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