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Mais M:r avant que de quitter cet article
de dissipation inutile et inalplacée, il faut que
je dise a V. E. quoiqu’a regret quelque chose
de plus fort. Lorsque M:r son fils passa en
cette ville venant d’Angleterre, pour aller a
Madrit, Le Baron Hogguers toujours officieux
et rempli sur tout de zele pour V. EL et sa
maison, me dit le surlandemain du départ de
M:r son fils, qu’il luy avoit fourni une lettre
de Credit pour Madrit sur M:r des Sartines
Conssr des Finances, non limitée, je répondis
au Baron qu’il avoit malfait, et que M.r Votre
fils ne manqueroit de rien, que Luy le Baron
eut a révoquer son ordre au plustot; soit que
ce bon garçon ait cru qu’il eut de
l’impolitesse a le faire, ou qu’il l’ait fait trop tard, il se
trouve aujourdhuy (chose que j’ay ignoré
jusqu’à present) que le S:r Sartines, apres avoir
logé et nouri M.r Votre fils avec 7
Domestiques 6 mules et 2 chevaux de montures, met
en compte au Bar. Hogguers vingt et deux
mille livres, cet article à la vérité m’a fait horreur,
et à croire la modestie du Baron, il n’a voulu
qu’avec violence que je le mandasse a V. E.,
et lorsque M:r de Lenck, qui est plus attaché
que jamais a V. E. a représenté a M:r votre
fils l’irrégularité de ce procédé, il a eu pour
réponse, que le Baron Hogguers etoit bien fou,
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