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menagement pour l’Angleterre, qui retint la
France de nous accorder notre demande. Mais
ce raisonnement me paroit trop faux, poUr que
je puisse m’imaginer que la France se conduise
par ce principe. Car premièrement cette
alliance ne rendroit ni les interets naturels plus
compatibles , ni l’amitié personelle plus solide.
Et en second lieu il me semble efre euident,
que si la France coopéré a la conseruation de
la Suede, elle se fera rechercher d’autant plus
par l’Angleterre de meme que par la Prusse.
Car l’une et l’autre de ceS puissances n’ignorent
pas, qu’il n’y a présentement aucun Prince, n’y
aucune cour dans le monde* en qui le Roy de
Suede prenne plus de confiance, et aux
sentiments de qui il defere plus aisément, qu’a
ceux du Regent. Eu échangé si la Suede est
renuersée, n’y le Roy d’Angleterre, n’y le
Roy de Prusse ne feront guerés reflexion sur
la France.
D’ailleurs Monsieur, quand on satisfait a un
engagement innocent, tel qu’est celuy de la
France, l’on n’offense personne. J’ai receu le
paquet de notre petit homme. Il ne m’est pas
possible d’y repondre aujourdhuy, faute de tems.
Je m’en reserue la satisfaction pour l’ordinair
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