Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Häfte 1 - Strödda Meddelanden och Aktstycken - Bref upplysande Svenska historien - Upsala professorer om sin rang: 1. Teologiska fakulteten till universitetskansleren grefve C. Piper 1703; 2. Professor Johan Upmarck till statssekreteraren O. Hermelin 1705
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UPSALA PROFESSORER OM SIN RANG.
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nerhet sedan en kunglig förordning utkommit, enligt hvilken den som
tillegnade sig större rang än honom tillkom eller »cederade» någon,
för hvilken han borde ha företräde, gjorde sig skyldig till 1500
dalers böter1). Slutligen inkom konsistorium till kanslern med en
skrifvelse af d. 8 mars 1705 för att få det med rätta öfverklagade
missförhållandet af hjelp t och flere professorer, såsom d. v. rektor
Elvins, Celsius och Up mar c k vände sig enskildt till Hermelin för
att få hans understöd. Den sistnämdes bref, som här meddelas,
utmärker sig visserligen för litet lärdomspedanteri, men innehåller
derjämte en ganska qvick framställning af förhållandet. Konsistorii
åtgärd synes för öfrigt snart nog ha ledt till ’önskad påföljd.
d’Upsal ce 8 Mars l’an 1705.
Il n’y a rien que je voudrois tant menager que la bonté que vous
auriez de recevoir de mes lettres et vous seriez peut-être plus heureux
que vous ne l’êtes, si tous les autres qui se félicitent sur l’honneur
de votre amitié, usoient de la même repugnance et serupulosité sur
ce chapitre que moi. Car, je sçai, qu’il arrive bien autrement et
je m’imagine de vous voir tous les jours de poste accablé d’une
foule des pacquêts, qui viennent de part et d’autres. Pour moi,
Monsieur, je vous jure que j’ai assez de discretion pour ne prétendre
pas à la liberté de vous écrire sans y être obligé par une nécessité
indispensable et à cette heure même, que je suis contraint de vous
parler comme à l’oreille pour notre publique et encore de la part
des plusieurs, il me semble, que je me dois deguiser en mauvais
francois, pour ne pas rougir en svédois.
Vous verrez s’il vous plait, Monsieur, par la très-humble
re-queste que nous allons mettre dans les mains de son Excellence
Monseigneur le Chanceliier, en quelle manière il commence à nous
manquer de notre philosophie pour nous passer des honneurs et des
déférences que nous croyons nous être dues, comme au reste
d’hon-nestes gens. Encore vous puis-je dire, Monsieur, que pour s’en
passer de la manière que nous avons fait depuis quelque temps, il
nous falloit avoir non seulement toutes les perfections de la
philosophie communément approuvée, mais celles du stoicisme tout pur,
c’est à dire, une insensibilité fort ressemblante à celle d’Anaxarque.
Au moins devions nous être nés à Abdère comme lui et avoir
Abderit anœ pector a plebis, dans le sens que Martial le prend, pour
n’être pas touchés du peu de considération que le monde témoigne
envers nöstre métier. En vérité, on nous traitera bien tost de haut
en bas, je veux dire, on nous regardera de haut en bas partout, s’il
n’y a quelque Dieu qui, en faveur de nostre trouppe, sorte de la
machine. Je vous supplie très-humblement, Monsieur, de ne trouver
pas mal que j’ose vous particulariser les exemples; il me semble que
nous le devons faire pour justifier l’empressement, avec lequel nous
y attendons des remèdes.
1) Jämf. rangordningen för Lifland 1696. d. 21 febr. Stiernman, 5, s. 561 f.
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