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OSCAR ALIN
principaux articles. Le reste concernait le licenciement de l’année
nationale, c’est à dire des troupes nourries par le pays, aussitôt que
la trêve serait conclue (Les troupes soldées, de 2 ou 3000 hommes,
pouvaient rester sur pied au delà d’une ligne de démarcation); la
levée du blocus des ports norvégiens par la flotte Anglaise; le
renvoi des prisonniers des deux côtés &c. &c.
Pendant la négociation, un aide de camp vint prier le Général S.
de se rendre chez le Prince qui désirait lui parler. Le Général
repondit qu’on était sur le point de terminer un article important,
mais que, cet article fini, il ne manquerait pas de venir. Mais les
Conseillers norvégiens entamèrent tout de suite un autre article.
Bientôt il vint un nouveau message de la part du Pr. Le Général,
ne voulant pas manquer d’égards envers un Prince malheureux dans
ce moment (quoique il eut bien mérité son malheur), dit alors à
ces M": »Maintenant il serait impoli de ne pas aller.» — »Cela ne
fait rien», dirent ils, »le teins presse, et il peut être mieux employé
ici.» — »Eli bien M", je m’en rapporte à Vous», dit le Général, et
renvoya le message avec la même réponse qu’auparavant. Ccci prouve
le peu de cas que les serviteurs de ce Prince faisaient de leur
soi-disant Roi. Peutêtre aussi, que connaissant sa faiblesse, ils ne
voulaient pas encore l’exposer à un entretien particulier avec le
Général avant que tout no fut terminé. En tout cas, rien ne dépendait
de lui.
Enfin, après beaucoup de discussions et de ténacité de la part
<le ces Mrs tous les articles furent acceptés, hors celui de la ligne
de démarcation qu’on voulait fixer deux milles plus en avant. Le
Gen. S. qui était bien aise de pouvoir laisser une porte ouverte, en
cas que le Tr. Royal voulut rompre la négociation et poursuivre ses
avantages, dit qu’il ne cédait pas un pouce de ce qu’il avait
stipulé, mais qu’on pouvait laisser cet article à être décidé par les
hautes parties contractantes au moment de la ratification, et il signa
avec une réservation qui annullait tout le traité en cas qu’il ne fut
pas approuvé par le Pr. R.
Cela fait, le Gén. alla chez le Pr. Chr. qui lui marqua sa joye
fie la conclusion. (Cependant il y perdait sa couronne, mais il
gagnait l’avantage de ne plus entendre des coups de canon). Le
Gén. répondit que rien n’était (pie provisoirement conclu, puisqu’on
n’avait pas souscrit à une des conditions, et qu’il espérait que la
guerre allait continuer. Cependant, le Général eut presque lieu de
se repentir de l’avoir dit; car le Pr., ayant demandé de quoi il
s’agissait, était sur le point de céder. Mais Mr Aal s’étant
approché, demanda à lui parler à part, et le fit changer d’avis. Le Pr.
dit alors au Gén. qu’il enverrait avec lui un officier pour
échanger les ratifications en cas que le Prince Royal approuvât la
convention, et il est probable aussi, que cet officier avait le pouvoir
d’accepter la ligne de démarcation, objet peu important en vérité,
mais sur le quel le Gén. avait insisté par la raison qu’on vient
de voir.
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