Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
1. Formation du sac embryonnaire. L’archéspore, comme je l’ai montre en 1878, se
forme toujours hypodermalement; mais au reste il y a des variations notables. Dans beau-
coup de cas (chez la plupart des ovules dichlamydés) il se forme de nombreuses cellules
(une »caiotte«) å. l’extérieur de la cellule-mére du sac embryonnaire; dans d’autres cas (par-
ticuliérement chez les ovules monochlamydés) une seule cellule sous-épidermique peut méme
devenir directement le sac embryonnaire. Dans la plupart des cas la cellule-mére, comme
l’a montre le premier M. Strås burger, et comme l’ont confirmé ensuite M. Guignard
et plusieurs autres, se segmente par des cloisons transversales en 4 cellules, — une tétrade,
dont la cellule inférieure devient sac embryonnaire; en d’autres cas il se forme seule-
ment 3 ou 2 cellules, ou encore la cellule-mére demeure indivise. On connait aussi un
certain nombre de variations du développement typique du sac embryonnaire. Des
renseignements sur ces variations, petites et grandes, ont été réunis par MM. Guérin
(1904, p. 25 — 34), Coulter et Chamberlain (1903, p. 71 — 120). L’espoir qui a guide
de nombreuses recherches sur ce sujet, et qui était de découvrir des indications systé-
matiques phylogénétiques, n’a été réalisé que dans une tres faible mesure. On ne peut
guére apprécier encore la valeur des cas atypiques.
Formation de plusieurs sacs embryonnaires. Lorsque, dans mes etudes citées
(1872, 1873, 1874, 1878) j’arrivai å cette conclusion que les divisions des cellules dans
l’hypoderme de l’anthére et du nucelle étaient homologues et que je découvris dans beau-
coup de cas å coté l’une de l’autre plusieurs cellules-méres potentielles de sacs embryon-
naires (voir par ex. mes pi. VII, fig. 11, 13; pi. X, fig. 14 — 15, 26), je dus naturellement
admettre la possibilité de la formation de plusieurs sacs embryonnaires, et en fait leur
existence avait été déjå démontrée antérieurement (1878, p. 211, 222).
Il y a un certain intérét systématique å noter les families ou une majorité de cellules
sporogénes se forment dans le nucelle, méme s’il ne se développe que rarement plus d’unsac
embryonnaire, car ces families doivent probablement se trouver å un stade plus primitif
dans les diverses lignes systématiques. C’est ainsi que M. Engler pla^ait les Casuarinacées
comme la famille la plus primitive des Angiospermes ; mais il existe, d’aprés la littéra-
ture, beaucoup d’autres families situées au méme stade, par exemple les Bétulacées, les
Cistacées, les Corylacées, les Cruciféres, les Fagacées, les Juglandacées, les Lauracées, les
Renonculacées, les Ribésiacées, les Rosales, les Saxifragacées, les Salicacées, les Tiliacées,
les Violacées. Cf. Goulter et Chamberlain, p. 59 et suiv.; Guérin, p. 32; Vermoesen,
p. 133: ce dernier admet méme qu’un plus grand nombre de cellules que celles qpii pro-
viennent de la couche hypodermale peuvent étre comptées comme faisant partie du
tissu sporogene et comme ayant une »fertilité virtuelle«’). Les families que nous venons
^) »On peut admettre résolument des å present, semble-t-il, que l’ovule des Angiospermes est
l’homologue d’un sporange, avec cette signification que le tissu interne (sous-épidermique) de eet ovule
correspond pour une tres large part, — part qu’il est jusqu’ici impossible de définir exactement, —
à un tissu sporogene«. (Vermoesen, loc. cit. p. 133).
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
