Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
10
Mindeskrift for J. Steenstrup. XXIX.
le haut, saillit d’une des parois une lamelle (la) qui s’élève promptement; elle atteint
sa plus grande hauteur dans la partie supérieure, dilatée. Comme le bord libre de la
lamelle gagne la paroi opposée, elle partage la lumière en deux parties, deux canaux.
Les parois qui limitent ceux-ci sont de nature et d’épaisseur différentes. Si l’on ouvre
l’oviducte de façon à avoir le bord libre de la lamelle vers soi, le canal gauche (sé)
apparaîtra muni de parois blanchâtres, épaisses, avec de forts
plis saillants en regard de la lumière; ceux-ci prennent
diverses directions, mais sont essentiellement
transversaux. Le canal droit (mu) est assez étroit, et ses parois
sont plus minces, grisâtres, unies ou légèrement plissées
transversalement; elles ont le don de devenir
gélatineuses, vu qu’elles absorbent de l’eau, ce qui les dilate.
A la partie supérieure, juste avant que le canal déférent
ne débouche dans le spermoviducte, l’aspect change
un peu. La dimension du canal gauche diminue,
tandis que celle de celui de droite augmente, et un sillon
se forme dans le bord libre de la lamelle pour ensuite s’y
enfoncer fortement, à la fin, si profondément, qu’il divise
celle-ci en deux lames. Le canal déférent débouche au
fond de ce sillon, et le sillon devient par conséquent
canal séminal. Ces phénomènes se constatent très bien
sur les préparations, mais apparaissent plus nettement
encore sur les coupes.
Les figures 1—3 de la planche montrent des coupes
transversales sur plusieurs points de l’oviducte libre chez
Cl. ventricosa. Sur la fig. 1 (coupe transversale par A—B,
fig. 6 du texte) on voit le point de départ de la lamelle.
L’épithélium simple et cilié, a fait un pli (p) sur un des
côtés dont la partie intérieure est comblée de tissu
conjonc-tif. Le tout est entouré d’une forte couche de musculature
circulaire (m). Sur la fig. 2 (coupe transversale par C—D,
fig. 6 du texte) le pli est devenu plus élevé; il atteint
la paroi opposée. Les deux canaux sont bien délimités
et accusent de même une dissemblance évidente de leurs
parois. Au côté gauche (sé) l’épithélium est très plissé
et les plis ne sont que légèrement reliés au tissu
con-jonctif. La fig. 6 de la planche nous montre l’aspect de
l’épithélium. 11 y a deux genres de cellules: de grandes
Fig. 6. L’oviducte libre et la
partie inférieure du spermoviducte de
Cl. plicatula, x env. 28. es canal
séminal, la lamelle qui divise
l’oviducte libre en deux parties, mu
canal muqueux, ol oviducte libre,
ou point où débouche le canal
déférent au fond du canal séminal,
pr prostate, sé canal séreux, vd
canal déférent. — Les lettres
majuscules indiquent les points de
l’oviducte libre par lesquels sont
menées les coupes figurées sur la
planche. La coupe A—B répond
à la flg. 1, C fl à la fig. 2, E—F
à la fig. 3 et G—H à la fig. 4 de
la planche.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>