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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
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cata; la limite est seulement plus déterminée entre le pénis et le canal déférent vu que
le pénis se termine chez Cl. biplicata par un gonflement annulaire. Chez Cl. plicata on
aperçoit, en outre, un gonflement sur la partie inférieure du canal déférent.
Les autres espèces examinées, à l’exception de Cl. bidentata (fig. 21), possèdent un
pénis très peu développé. Sur le passage de celui-ci au canal déférent, le canal excréteur
mâle forme une fronde. Sur la partie de celle-ci qui passe dans le canal déférent, vient
se fixer un rétracteur pénien très long et extrêmement mince, allant jusqu’au diaphragme.
Le canal déférent est très développé ayant une épaisse tunique musculaire,
essentiellement formée de musculature circulaire qui lui donne un beau reflet soyeux. Etant
généralement très gros et beaucoup plus fort que le pénis il doit avoir un but spécial, autre
que celui de mener le sperme du canal séminal au pénis; peut-être prend-il part à la
formation du spermatophore. Les fibres musculaires du rétracteur tentaculaire commun
vont environ jusqu’au milieu de celui-ci, comme chez Balea, Cl. biplicata et plicata. —
Chez Cl. venlricosa la structure histologique du canal excréteur libre, mâle, est la
suivante; Le pénis est sur l’un des côtés garni de parois minces avec un épithélium peu
élevé et une musculature légère; sur l’autre il a d’assez épaisses parois avec un épithélium
élevé. Sur ce côté se trouvent aussi des cellules glandulaires, tantôt des cellules
muqueuses entre les cellules épithéliales, comme dans le cloaque génital, tantôt de grandes
glandes claviformes profondément enfoncées sous l’épithélium. Tandis que les produits
sécrétés des cellules muqueuses se colorent à l’hématoxyline, celles-ci se colorent d’orange.
Dans la fronde pénienne l’épithélium est partout cylindrique. La première partie de la
fronde est munie de glandes muqueuses et de glandes claviformes; l’autre moitié, qui
passe dans l’épiphallus, a des parois moins épaisses ayant de rares cellules muqueuses
et quelques glandes en forme de massue ou point de glandes. La musculature de la
fronde pénienne est légère, en majorité longitudinale. Ni le pénis ni la fronde ne sont
ciliés. L’épiphallus a, par contre, un épithélium cylindrique garni de cils vibratiles très
longs; cet épithélium est finement plissé. Touchant celui-ci se trouve une couche mince
de fibres musculaires longitudinales, ensuite une couche de tissu conjonctif transparent
avec quelques rares fibres musculaires et, autour de cela, une épaisse couche de muscles
circulaires et une mince couche de muscles longitudinaux. Une coupe en biais de la
partie supérieure du canal déférent se voit sur la fig. 4 vå de la planche.
Chez toutes les espèces examinées*), part du ganglion cérébroïde gauche un nerf qui
va généralement à la base du pénis ou à la la partie médiane; il court souvent dans une
bande reliant le rétracteur tentaculaire inférieur à la région supérieur du cloaque génital.
La musculature des organes génitaux (Système rétracteur). Elle varie
considérablement chez les différentes espèces. Comme muscles rétracteurs de nature constante je
vais nommer les suivants:
1. Le rétracteur pénien, qui se trouve chez toutesies espèces de Claasilies da-
’) Je n’ai pas avec certitude pu constater la présence du nerf pénien chez Cl. laminata.
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